Bonjour la province,
Vous allez comment ? Surement mieux que moi qui me morfond sur mon canapé, une entorse au pied et des ecchymoses au genou, à défaut de travailler. Je vais chercher mes béquilles et j’arrive hein.
Le weekend commença pourtant bien, des pez, trois lyonnais dont un pilote de compétition en voiture en direction de la capitale pour profiter de celle-ci assurément mais surtout pour créer la surprise à ma globe-trotteuse préférée ! Direction le Poule up’ , petit bar mais effet garanti, petit bar mais grosse ambiance, petit bar mais grande playlist, petit bar et surtout mini prix mais petite amabilité et grande mauvaise foi ! Après avoir chanté les plus belles chansons de nos 20 ans, il était temps de changer de camp et de poser nos pieds ( encore vaillants ) au N’importe quoi pour finir la soirée au comptoir et en beauté.
5 euros la pinte
Samedi réveil au soleil , aussi incroyable que celui puisse paraître et en bonne humeur, ma sœur d’amour m’embarqua mes pieds et moi dans tout Paris, halte au beau Bon marché pour apprécier l’exposition temporaire de Loïc Prigent et le panel des phrases mythiques entendues des clientes qu’il rencontrait aux corners de ce grand magasin, yeux grands ouverts pour admirer l’imposant escalier central, passage entre les toiles de fils tissés de l’œuvre arachnéenne de Chihraru Shiota, délices olfactifs dans les rayons de l’épicerie…
Chiharu Shiota » where are we going ? »
Virée dans la rue la plus colorée de Paris, rue Crémieux, à deux pas de la Gare de Lyon, cette petite rue remplie de couleurs et de blogueurs est immanquable, des petites maisons aux façades colorées, des riverains qui profitent de ce beau jardin de rue, un air de Nothing Hill dans le 12, des filles comme moi qui prennent trois photos et qui sont heureuses.
croiser des licornes
Pause déjeuner dans la bonne maison Plisson, déjeuner copieux et délicieux, service agréable, le chouette lieu à retenir en somme !
spot instagramable
Passage par le poumon vert de Paris aka la coulée verte, ancienne voie ferrée qui traverse le 12éme arrondissement dans toute sa longueur pour apprécier ses arbres en fleurs et son bon air frais.
Pause obligatoire à la Fédération Française de l’Apéritif aka la FFA pour y déguster une limonade bio’, remplir son panier de bons produits, saluer le beauf’ qui tient la boutique, admirer son fessier de chaise it means avoir une chaise à son effigie … avant de filer rejoindre le spot le plus cool de Paris, la terrasse d’Aboukir, sa super hôte, ses chouettes invités, sa bonne ambiance, son sapin d’été, ses lumières de bobo, bref très bonne soirée avant de rejoindre le dancefloor de l’Alcazar. Après avoir ambiancé comme il se devait le sol collant du club, s’être fait offrir tous les verres de l’univers, il était temps d’avoir la meilleure idée du siècle et de suivre un danseur fou et de monter à l’arrière de son deux roues.
Je vous épargne les détails de la glissade, de la bêtise, de l’irresponsabilité, de la frayeur, de la chance incroyable, de la douleur… bref. J’ai donc fini ma nuit dans les bras plus de morphine que de Morphée aux urgences. Retour à la lumière dimanche matin, sieste de rattrapage incluse avant d’engloutir un bon brunch des familles, huitres comprises.
passion
Autant vous dire qu’il m’était ensuite difficile de faire quoi que ce soit, heureusement les bonnes ondes sont venues jusqu’à moi pour me soutenir ! Retour en char ( je tiens à préciser qu’il s’agissait de mon premier AR en voiture jusqu’à Paris, voilà j’ avais besoin de partager ma première fois avec vous, c’est fait merci ), coyote et becs compris.
see you beauty